LES DIABLOGUES, de Roland Dubillard

Avec : Bernard LABORDE, Mireille HUCHON

Deux personnages loufoques, au caractère de cochon et à la naïveté déconcertante, s’empoignent et s’expliquent à propos de tout et de rien. Le spectacle « Les Diablogues », créé en 2002 au Théâtre de l’Entresort à Gruissan, avait connu un immense succès. La tentation de le reprendre était trop grande… Initialement écrits pour la radio, ces « dialogues de diables » ont depuis longtemps fait le tour des théâtres, distillant partout rire et émotion… Le plongeon, le compte-gouttes, le gobe-douilles, etc…, autant de sketches à deux personnages, hilarants et d’une poésie irrésistible, servis sur le plateau du Théâtre de l’Entresort à Narbonne.

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Né à Paris le 2 décembre 1923 et décédé dans la même ville le 14 décembre 2011, Roland Dubillard est un écrivain, dramaturge et comédien français.

Après une licence de philosophie sous l'influence de Gaston Bachelard, il débute comme comédien. Jean Tardieu lui commande ses premiers sketchs radiophoniques, Grégoire et Amédée, ce qui le fait connaître. Il écrit en 1961 sa première pièce de théâtre, Naïves hirondelles, qui remporte un franc succès.

Son œuvre, essentiellement théâtrale, comporte également des nouvelles, deux recueils de poésies, un essai et un journal intime, elle flirte souvent avec un absurde très subtilement distillé, faisant de Dubillard un frère spirituel de Ionesco et Beckett. En 1987, son œuvre créative est interrompue par un accident vasculaire cérébral, à la suite duquel il devient hémiplégique.

Il joue également dans plusieurs films : Le Témoin et Les Compagnons de la marguerite de Jean-Pierre Mocky, et surtout La Grande Lessive du même Mocky où, flanqué de Bourvil et Francis Blanche, ils forment un trio aussi poétique que drolatique, Il ne faut pas boire son prochain en 1997 de Patrice Leconte, Polar de Jacques Bral où il incarne avec une truculence retenue un journaliste moqueur, alcoolisé, anarco-mélancolique, prêtant à Jean-François Balmer plus de mystère et de hauteur qu'il n'en a, Les vécés étaient fermés de l'intérieur de Patrice Leconte...

Récompenses :

1973 : Prix d’interprétation masculine française, Académie du cinéma « Étoiles de cristal » 1973 pour Quelque part quelqu'un de Yannick Bellon
1979 : Grand Prix national du théâtre
1995 : Grand Prix du Théâtre de l’Académie Française
Grand Prix des poètes 2006
2008 : Molière de l'auteur francophone vivant pour Les Diablogues

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