L'ART D'AIMER, d'après Ovide

Avec : Bernard LABORDE, Mireille HUCHON

Au piano : Paul GOILLOT

« La plupart des hommes n’y entendent rien en amour, ou pas grand-chose… » (Ovide)

Il fallait absolument, passionnément, trouver une réponse à cette question essentielle déjà posée par Ovide, poète philosophe latin du 1er siècle avant J.C. : « Comment investir dans un amour durable ? « . Oui, comment faire pour retrouver la source, l’essentiel de ce piment si doux qui fait courir le monde : l’Amour !?!

Des Liaisons Dangereuses à Dom Juan en passant par les lettres d’amour que Napoléon écrivait à Joséphine, un seul point commun : L’Art d’Aimer ! Et cet art, à la fois si délicat et si dérisoire, le Théâtre de l’Entresort en a fait un spectacle : des paroles d’amour, un piano, des chansons, un hymne tendre et décalé, un tour de chant polisson et voluptueux, agrémentés de ces épices littéraires irrésistibles qui s’écrivent, s’écoutent et se goûtent à deux, avec ou sans oreille… Un spectacle à savourer sur place et  sans  modération !!!

Voir Revue de presse 

OVIDE, né en 43 av. J.-C. à Sulmone dans le centre de l'Italie et mort en 17 ou 18 ap. J.-C., en exil à Tomis (l'actuelle Constanţa en Roumanie), est un poète latin qui vécut durant la période qui vit la naissance de l'Empire romain. Ses œuvres les plus connues sont L'Art d'aimer et Les Métamorphoses. Issu d'une famille aisée appartenant à l'ordre équestre, Ovide est doté d'une grande fortune. Il étudie la rhétorique à Rome. À l'âge de dix-huit ans, son père lui permet d'aller voyager à Athènes, voyage qui le marquera et exercera une influence sur ses œuvres. Après ce long voyage en Grèce, il entre dans la carrière judiciaire pour complaire à son père, mais, délaissant très tôt les carrières juridique et administrative, il est attiré par la poésie, sa véritable vocation.
Ovide refusa toujours d'être le complice d'un régime impérial abhorré qui avait fait disparaître toutes les libertés politiques et individuelles, en dédaignant les faveurs qui pouvaient lui être offertes. Il a cependant joui de l'amitié des plus hautes personnalités romaines de son temps. Cependant, à l'automne de l'an 8 ap. J.-C., sur un simple édit d'Auguste, Ovide est assigné à résidence en Scythie mineure, sur les bords du Pont-Euxin (aujourd'hui la mer Noire), et c'est dans ce lieu éloigné de Rome qu'il bâtit sa villa et passa les dernières années de sa vie.
Sur les motifs qui expliquent cette relégation, diverses hypothèses ont été émises. De son propre aveu, Ovide fut condamné sous deux chefs d'accusation distincts : « Deux chefs d'accusation ont causé ma perte, mon poème et une erreur. » Le poème qui lui valut la sévérité de l'empereur, c'est L'Art d'aimer. Ce recueil de poèmes avait entaché la réputation d'Ovide et fait de lui un « professeur de l'obscène adultère » ; or, au même moment, Auguste se faisait le restaurateur de la moralité, et les Romains étaient contraints de vivre dans une atmosphère de conformisme et de bigoterie
Ovide pratiqua plusieurs styles poétiques :
La Poésie didactique : poésie dont la fonction est d'enseigner : L'Art d'aimer, Les Remèdes à l'amourLes Fards ou Soins du visage, Les Fastes.
La Poésie lyrique élégiaque : poésie où l’on exprime des sentiments plaintifs : Les Tristes, Les Pontiques.
La Poésie lyrique amoureuse : poésie d'expression du sentiment amoureux : Les Amours.
La Poésie épique : Les Métamorphoses, qui, comme l'Énéide de Virgile, sont une épopée, genre qui se caractérise par un contenu noble et, au niveau de la forme, par l’utilisation de l’hexamètre dactylique ; ces deux caractéristiques signalent l’expression sublime. Par tous les genres, Ovide se distingue par son goût pour le thème « érotique ».

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