MADAME MARGUERITE, de Roberto Athayde

Mise en scène : Bernard LABORDE

Création lumières : Bernard LABORDE

Création sonore : Pierre BIRBA

Scénographie : Franck DAUTAIS

Avec : Mireille HUCHON

« Le premier qui trouve une phrase dans cette classe, il doit me la rendre, elle est à moi ! Mme Marguerite est au pouvoir, tout lui obéit ; l’histoire, la géographie, la théorie, la grammaire, les mathématiques… »

C’est la rentrée des classes !!! Madame Marguerite s’apprête à enseigner à ses élèves du CM2 tout ce qu’il faut savoir pour entrer en 6ème. Sévère, parfois choquante ou dérangeante dans ses propos et prétextant un amour « extrémiste » pour l’enseignement, cette institutrice pas tout à fait réaliste, délire sur la vie, la mort, le sexe. Ce dialogue à sens unique met le public à la place des élèves qui vont subir entre deux sonneries le comportement délicieusement féroce de leur maîtresse, en échange d’une leçon de vie pleine de rires, d’émotions et de vérité.

Certains ont pu lire dans « Madame Marguerite » une allégorie de l’oppression des Années de Plomb au Brésil (1964-1985). Ici, nous voulons aussi rappeler que l’absurdité de la vie secoue bien souvent nos idées reçues et Madame Marguerite nous aide à y voir un peu plus clair dans cette obscurité.

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Né à Rio de Janeiro le 25 novembre 1949, Roberto ATHAYDE a gardé un exécrable souvenir de ses années d'école, pour ne pas dire un délicieux cauchemar. Les bancs et les pupitres des établissements scolaires qu'il fréquenta au Brésil n'ont conservé de lui que l'image d'un enfant de passage.

Quand, de sa plume, Madame Marguerite voit le jour, le succès est immédiat et décrié par la gente militaire au pouvoir. Le verbe employé dans le texte est contestataire, dénonciateur d'un système politique préférant l'autorité et les larmes aux libertés et aux rires.

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