LES ESSENTIELS

Mise en scène : Bernard LABORDE

Avec : Bernard LABORDE et Mireille HUCHON

 

Les Essentiels sont ceux qui ont cristallisé des instants de magie ou de grâce dans le cœur des autres. Les comédiens font partie de ceux-là et ce spectacle leur rend hommage.

Le Théâtre est ce superflu nécessaire ; un luxe pour tous qui fait naître le rire des larmes et les larmes du rire…

 

LE SYSTEME

CRÉATION 2021

 

Mise en scène : Bernard LABORDE

Avec : Bernard LABORDE et Mireille HUCHON

La dernière création du Théâtre de l’Entresort – inspirée et nettement influencée par les thèmes explorés par le dramaturge Falk Richter dans son triptyque « Le Système » (2010/2011)

Hugo est consultant, mieux, il forme les futurs consultants qui vont sillonner la planète pour imposer leur vision d’un monde meilleur, plus performant et économiquement viable.
Licencier, dégraisser, optimiser, il y croit, il est sincère, « … Je veux dire, parce que personne n’a d’intérêt à avoir des mauvais chiffres et des entreprises ruinées … ».

Il ne lui manque qu’une seule chose : l’affection, pour lui, pour son prochain, et la chute n’en sera que plus dure.

«  S’évader, s’échapper, y a plein d’affiches où c’est marqué.
Et alors ? On serait tous prisonniers ? » Rita Mitsouko / Cool Frénésie

MUSIC HALL, de Jean-Luc Lagarce

CRÉATION 2019

Mise en scène : Mireille HUCHON

Avec : Bernard LABORDE, Simon-Pierre RAMON et Mireille HUCHON

Chorégraphie : Dominique DELORME

Depuis que le monde est monde, il y a toujours eu des artistes qui – de ville en ville – se donnent en pâture à des publics divers et variés. Trois héros de music hall racontent dans un récit tendre et drôle l’odyssée de leur tournée.

Ce spectacle campe trois personnages qui jouent contre vents et marées leur numéro de music hall. Ils racontent avec humour le réalisme froid que l’on peut rencontrer dans certaines tournées de province : salles des fêtes improbables, foyers populaires désertés… un certain vécu que ces artistes se remémorent avec passion et désinvolture.

Au-delà de leurs aventures, ce spectacle met en scène la joie et l’esthétique d’un music hall passé qui ne demande qu’à être joué et rejoué pour l’éternité…

7 ANS DE JOURS HEUREUX

« 7 ANS DE JOURS HEUREUX, c’est une rétrospective « très pas sérieuse » des meilleurs moments de théâtre à l’Entresort, un patchwork convivial, intimiste et souriant des meilleurs moments de théâtre qui ont traversé notre vie d’artistes sur la scène du Théâtre de l’Entresort ces sept dernières années.

C’est notre façon très personnelle de rendre hommage à tous ces auteurs valeureux qui nous ont accompagnés, apporté tant d’inspiration, et permis de vous faire voyager, vous, cher Public, vers des contrées imprévues et envoûtantes !…

C’est donc le sourire aux lèvres et l’œil pétillant de malice que l’équipe du Théâtre de l’Entresort veut fêter avec vous ces 7 ans de jours heureux !… »

Mireille Huchon et Bernard Laborde

DANSE INDIENNE

Création, mise en scène et interprétation : Dominique DELORME

 

« Le souffle des Dieux », c’est un voyage à travers l’espace et le temps, de l’Inde à l’Europe et de l’antiquité à la modernité.

Dominique Delorme présente un théâtre dansé où le temps d’un souffle, il se transforme en dieu, en déesse, en homme, en femme, en animal ou en végétal…

Il porte un bonheur radieux, simple, direct qui allie la légèreté féline de la grâce à la puissance du tigre d’où émergent un puissant langage corporel, des sentiments physiques, spirituels et crus.

Dans cette offrande à la danse, il transforme les sculptures des temples indiens en une danse de joie et de pure passion qui nous laisse une impression d’envoûtement.

 

Dominique Delorme est un danseur et chorégraphe qui mène depuis trente ans une carrière internationale.

Lauréat du prix Villa Médicis, il a effectué ses recherches sur les karanas, les techniques de danse et de théâtre datant du IVème siècle avant notre ère, et disparues pendant près de sept siècles.

Il présente un théâtre dansé mêlant ses propres créations à celles créées pour lui par la célèbre danseuse Padma Subrahmanyam.

MOURIR AU DEUX CENT CINQUANTIÈME

CRÉATION 2018

Mise en scène et interprétation : Mireille HUCHON

Création lumière, son, vidéo : Pierre BIRBA

 

Il s’agit ici de la description chirurgicale d’une photo reportage des énnées 50. Cette lecture photographique, que l’auteur Virginie Thirion réussit parfaitement, provoque chez l’interprète, Mireille Huchon, un parcours émotionnel qu’elle partage avec son auditoire.

Le sentiment d’être fasciné, complice, pris en otage par l’image, grandit tout le long de la performance et donne tout l’intérêt à cette expérience….

Pour le public fidèle aux festivals de photo reportage ou de photo tout court, comme pour tous les publics, ce spectacle est un bienfait et une ouverture sur le monde de l’image.

CABARET CINOCHE

Dans une ambiance particulièrement conviviale, avec interaction avec le Public, 12 comédiens amateurs nous invitent à parcourir toutes les situations burlesques qui croisent notre vie quotidienne.

La soirée, animée par Bernard Laborde en maître de cérémonie, sera constituée de 6 histoires courtes, concoctées en amont par les comédiens et présentées dans une forme cinématographique précise : cinéma muet / polar / style manga / western / film d’action / …

 

 

Dates : 9 / 10 / 11 / 12 août 2017 à 21 h

Entrée tarif unique : 5 €

Réservations : 06 21 87 48 63

FENÊTRE SUR CRISE, d’après Anton Tchekhov

Vendredi 23 et samedi 24 JUIN à 20 h 30

« FENÊTRE SUR CRISE »

3 courtes pièces d’Anton Tchekhov

(Sur la grand-route / L’ours / Un jubilé)

Désordre amoureux, crise financière, vodka et lutte des classes… les bouleversements de  « l’âme russe » décortiqués avec passion par Anton Tchekhov dans ces trois courtes pièces dynamiques, joyeuses et poignantes, nous invitent à reconnaître avec affection notre attachement pour « l’insoutenable légèreté de la Nature humaine ».

Treize stagiaires adultes des Ateliers Théâtre du Théâtre de l’Entresort Narbonne se lancent dans l’arène avec enthousiasme et détermination et entraînent le Public à (re)découvrir l’univers de Tchekhov, encore et toujours d’actualité…

Tarif : 5 €

Ouverture des portes à 19 h 30, spectacle à 20 h 30, avec entracte arrosé !

En savoir plus sur les Ateliers Théâtre… 

Film « Un revenu de base pour la vie ? »

Jeudi 15 JUIN à 20 h 30

Film : « UN REVENU DE BASE POUR LA VIE ? »

De Michael Le Sauce

 

Ce film de 80 minutes plein d’espérance permet d’aborder des questions de fond et offre de véritables alternatives face à des sujets graves comme le chômage, les aides sociales ou la question du logement.

Cette projection sera suivie d’un échange / débat avec la présence de François Plassard, ingénieur en agriculture et docteur en économie, qui a participé à ce film.

Tarif : 5 €

1945 : ON CONTINUE !

Jeudi 8 juin 2017 à 20 h (accueil à partir de 19 h)

CONFÉRENCE GESTICULÉE

avec Franck Lavanture, Mathieu Prudhomme et Bernard Friot

 

Cher public et aficionados du théâtre libre et indépendant !
Face à la grisaille ambiante et aux perspectives apportées par notre nouveau président de la République élu à la majorité de quelques 20 % de votants, Le Théâtre de l’Entresort, à Narbonne vous propose un nouveau rendez-vous, franc, convivial et non édulcoré !!!

C’est pas une blague, Bernard Friot et ses amis nous rendent visite pour nous inciter à garder confiance en nous, ou, face au capitalisme débridé (et ça va pas s’arranger avec Macron…), comment garder la tête haute tout en défendant les acquis sociaux obtenus de haute lutte en 1945 !!!

C’est une action militante, la participation aux frais est de 10 €

Il est urgent de réserver, cela risque d’être assez vite complet !!!
Réservation au Théâtre de l’Entresort / 04 68 75 02 73

Conférence gesticulée A l’aide ! Ou comment j’ai arrêté de vouloir sauver l’Afrique

Mercredi 31 mai 2017 à 18 h 30

CONFÉRENCE GESTICULÉE

de et par Antoine SOUEF (Coopérative Vent Debout, Scop d’éducation populaire)

avec Survie et la Maison des Potes,

dans le cadre du Mois de mai des richesses de l’immigration et de la diversité

 

« Nous encourageons l’aide qui nous aide à nous passer de l’aide. Mais en général la politique d’assistance et d’aide n’aboutit qu’à nous désorganiser, à nous asservir et à nous déresponsabiliser. »

Ainsi parlait Thomas Sankara, président révolutionnaire du Burkina Faso, assassiné en 1987.

 

Une conférence gesticulée c’est une histoire populaire, c’est un conte politique. On y gesticule plutôt que d’expliquer, on y raconte sa vie plutôt que d’argumenter…

A travers son récit, Antoine nous promène dans les arnaques de l’aide au développement, questionne la solidarité internationale et les relations économiques et politiques internationales qui aident à comprendre les difficultés des peuples africains à s’émanciper de la tutelle internationale et à sortir de la pauvreté.

Contacts :
Philippe Cazal : 04 68 48 02 99
Antoine Souef : 06 13 40 70 67

L’ODYSSÉE DE L’EMPATHIE

TOUS PUBLICS

Mercredi 11 et jeudi 12 janvier 2017 à 20 h    /   SEANCES COMPLETES

Un film d’investigation de Michel MEIGNANT et Màrio VIANA

suivi d’un échange avec différents intervenants des domaines de l’Enfance, de la Santé et de l’Education

Peut-on mettre en doute les conséquences désastreuses des activités humaines sur l’équilibre climatique? Prévenir l’augmentation de l’effet de serre est avant tout un enjeu de solidarité et d’empathie. D’empathie envers les générations présentes et à venir, les animaux, la nature.
Pensez-vous que le monde de violence dans lequel nous vivons puisse changer et qu’il soit possible de préserver notre planète du réchauffement climatique ? En éduquant nos enfants dans la bienveillance, ceux-ci deviendront des adultes altruistes, capables d’éradiquer la violence dans le monde et de respecter la nature pour sauver l’humanité.

C’est ce que montre L’Odyssée de l’Empathie, à travers de nombreux témoignages. Les origines de l’humanité, la bienveillance de Matthieu Ricard, les bushmen du Kalahari, le cultivateur philosophe Pierre Rabhi, les dernières découvertes des neurosciences, nous prouvent qu’une enfance heureuse et sans violence est à l’origine naturelle de l’empathie. En élevant nos enfants dans la bienveillance, ils deviendront des citoyens respectueux de l’être humain et de la nature.

POLIT’CIRCUS, de Jean-Pierre Pélaez

CRÉATION 2017

Mise en scène : Mireille HUCHON
Avec : Bernard LABORDE, Mireille HUCHON, Catherine Coole, Gérard Mascot et Mirio Tozzini

Entrez, Mesdames et Messieurs, entrez !
Entrez dans la ménagerie !
Entrez, vous y verrez la bête politique !
Le grand bonimenteur des estrades publiques,
Auguste des palais, clown des démocraties !

La campagne électorale bat son plein au POLIT’CIRCUS ! Les clowns du POLIT’CIRCUS veulent être candidats aux élections : ministre, député, président, conseillers, toute une ménagerie !!!
Le Clown prestidigitateur, le Clown musicien, la Femme clown et l’inévitable M. Loyal vont courir après le pouvoir politique…

Musique et mesures électorales s’enchaînent, au POLIT’ CIRCUS ; et les clowns s’en donnent à cœur joie, pour le plus grand bonheur des spectateurs-électeurs qui vont tous crier : Ya qua, Ya qua, Ya qua caracaca ! Qui sera l’élu de la soirée ?

Extrait : « Les méchants sont la cause de tous les dangers qui menacent les hommes, les femmes, les enfants, les parents des enfants, et les enfants des parents. Aussi, quand je serai la Ministre de la Protection Sociale, je les ferai arrêter tous, et je les ferai juger et condamner par le public à être barbouillés de savon ! » (POLIT’CIRCUS – La femme-clown)

Cette pièce fut créée en 2002 sur les ondes de France Culture sous forme de feuilleton radiophonique. Elle sera portée à la scène pour la première fois dans une mise en scène vivante et dynamique pour une écriture hilarante et « torpilleuse ».

 

Voir Revue de presse   En tournée

NOUS ÉTIONS ASSIS SUR LE RIVAGE DU MONDE, de José Pliya

CRÉATION 2016PLIYA-rivage-du-monde-(3)

 

 

 

 

Mise en scène : Bernard LABORDE  /  Scénographie : Bernard LABORDE, Pierre BIRBA

Création musicale et interprétation : Paul GOILLOT  /  Création lumières : Nelson DE ALMEIDA

Collaboration artistique (costumes, maquillage) : Nathalie DAMVILLE

Avec : Mireille HUCHON, Ferdinand FORTES, Xavier BESSON, Véronique OLIETE

Une femme revient dans son pays natal et attend ses amis sur la plage de son enfance, le «Rivage du monde», mais un homme étendu sur le sable, lui refuse ce droit et la somme de partir :

«… Vous n’avez pas la bonne couleur de peau, elle n’est pas appropriée, elle n’est pas réglementaire…».

Dans cet espace vide, originel, le corps est le lieu de la différence entre l’homme et la femme, il délimite par son mouvement son territoire, il interroge par sa présence la rencontre avec «l’autre». Le verbe, quant à lui, donne toute la légitimité de la confrontation, il impose les limites de la frontière à ne pas dépasser, et pose par là-même ses propres limites que le corps va faire exploser.

Dépassant le traumatisme lié à la colonisation, José Pliya propose ici un questionnement sensible sur toutes les discriminations où la violence des échanges n’est pas occultée, une sorte de rituel de réconciliation qui défie tous les clichés et parti-pris, qui oscille entre peur ancestrale de l’autre et attirance, et qui cherche l’harmonie, le mélange.

« Je pense aux migrations actuelles, aux tentatives de dialogue Nord / Sud, à toutes les peurs qui nous aveuglent, à notre si grande difficulté à communiquer et je veux demander si nous pourrons un jour de nouveau nous asseoir, ensemble, sur le « Rivage du monde »…        Bernard Laborde, metteur en scène

Voir Revue de presse

Voir vidéo 

ÉCRIS QUE TU M’EMBRASSES, de Virginie Thirion

carte-postale-2     CRÉATION 2016

Mise en scène : Mireille HUCHON

Création lumières / sons : Pierre BIRBA

Avec : Bernard LABORDE, Mireille HUCHON, Marie DUQUÉ, Mathilde ELIE

Pour ne pas partir à la guerre, Simon s’est inventé une cousine, Josée. Il usurpe son identité, et le voilà devenu femme parmi les femmes de ses amis partis au front. Mais elles n’auront de cesse de lui trouver un correspondant de guerre…
… et, de lettre en lettre, Simon/Josée deviendra une vraie fausse femme, une femme de papier, une femme qui aime, jusqu’à y perdre son identité.

L’usurpation, la dissimulation, la confusion, questionnent la lâcheté, l’honneur, le courage.  A cette question, une seule réponse s’impose : l’amour… Simon sauvera-t-il sa peau et celle de son correspondant ?

La pièce ÉCRIS QUE TU M’EMBRASSES a été primée aux « Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre » 2006.

Voir Revue de presse 

LA VIE TRÉPIDANTE DE LAURA WILSON, de Jean-Marie Piemme

CRÉATION 2015

Avec : Mireille HUCHON, Pierre LAXAGUE, Sylvie GUICHENUY, Bernard LABORDE (ou Mirio TOZZINI)
Mise en scène : Bernard LABORDE
Scénographie : Laura REBOUL
Création lumières : Pierre BIRBA
Univers sonore : Bernard LABORDE, Pierre BIRBA, Pierre LAXAGUE
Costumes / Maquillages : Nathalie DAMVILLE

Laura Wilson vient de perdre son travail, elle invente toutes les façons possibles d’assassiner le directeur qui l’a licenciée. Fantasme, bien sûr. Laura Wilson ne se laisse pourtant pas abattre, elle est combative, le chômage ne conduit pas forcément à la déprime !!!

La vie trépidante de Laura Wilson appartient au genre du théâtre – récit. Ici, pas de réalisme mimétique mais plutôt une adresse, une réelle connivence avec le public. L’alchimie du théâtre se fabrique à vue et les acteurs racontent / incarnent / chantent Laura et les différents personnages qui croisent Laura dans une dynamique excessive, tonique, joyeuse et passionnée.

Dans son œuvre, Jean-Marie Piemme parle de nous, de notre époque, et possède cette capacité rare de pouvoir passer du quotidien le plus terrible au lyrisme le plus vivifiant, sans jamais tomber dans la caricature ou le parler à la mode. Avec lui, le réalisme devient spectaculaire, personne n’est jamais dupe, de rien, et la poésie naît de ses personnages et de leur volonté à vouloir s’exprimer, coûte que coûte.

C’est la troisième fois que la Cie SEPT ROSES explore l’univers de Jean-Marie Piemme, après Pièces d’identité créée à Bruxelles puis au Théâtre / Scène Nationale de Narbonne en 2010 et Toréadors créée au Théâtre de l’Entresort en 2012.

La vie trépidante de Laura Wilson, écrite en 2010, a été créée et montée à la scène pour la première fois par la Cie Sept Roses en 2015, en coproduction avec Le Théâtre / Scène Nationale de Narbonne, et avec le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, du Département de l’Aude et de la Ville de Narbonne.

Voir vidéo Voir Revue de presse 

MADAME MARGUERITE, de Roberto Athayde

Mise en scène : Bernard LABORDE

Création lumières : Bernard LABORDE

Création sonore : Pierre BIRBA

Scénographie : Franck DAUTAIS

Avec : Mireille HUCHON

« Le premier qui trouve une phrase dans cette classe, il doit me la rendre, elle est à moi ! Mme Marguerite est au pouvoir, tout lui obéit ; l’histoire, la géographie, la théorie, la grammaire, les mathématiques… »

C’est la rentrée des classes !!! Madame Marguerite s’apprête à enseigner à ses élèves du CM2 tout ce qu’il faut savoir pour entrer en 6ème. Sévère, parfois choquante ou dérangeante dans ses propos et prétextant un amour « extrémiste » pour l’enseignement, cette institutrice pas tout à fait réaliste, délire sur la vie, la mort, le sexe. Ce dialogue à sens unique met le public à la place des élèves qui vont subir entre deux sonneries le comportement délicieusement féroce de leur maîtresse, en échange d’une leçon de vie pleine de rires, d’émotions et de vérité.

Certains ont pu lire dans « Madame Marguerite » une allégorie de l’oppression des Années de Plomb au Brésil (1964-1985). Ici, nous voulons aussi rappeler que l’absurdité de la vie secoue bien souvent nos idées reçues et Madame Marguerite nous aide à y voir un peu plus clair dans cette obscurité.

Voir revue de presse 

Voir vidéos 

TORÉADORS, de Jean-Marie Piemme

Mise en scène : Mireille HUCHON

Scénographie : Franck DAUTAIS

Création lumières : Bernard LABORDE

Création sonore : Pierre BIRBA

Création costumes : Mieille HUCHON, Nathalie DAMVILLE

Avec : Bernard LABORDE, Franck DAUTAIS

« – Momo : Une tâche sur un linge de couleur m’afflige. Mais c’est le blanc sale qui me cause la plus profonde tristesse.

– Ferdinand : D’un autre côté, si tout le monde gardait son linge propre, ce serait une sérieuse menace sur votre emploi. »

A partir de là, le théâtre peut  commencer et ce qui est terriblement quotidien devient merveilleusement dramatique. En effet, quoi de plus réconfortant que ce lieu propre à la cité : le salon-lavoir  où, plus vulgairement,  le lavomatique. Cet endroit parfumé à la lessive bon marché et chauffé par ses propres machines dégage un espoir de solidarité. Toute l’humanité peut se retrouver un jour dans cet endroit. Et quoi de plus intéressant que ce lieu de rencontre ou le temps se mesure à celui du programme choisi : 40° ou 90°, avec ou sans prélavage. Là, le dialogue entre Momo, émigré du sud  intégré dans la gérance d’un  petit  salon-lavoir, et Ferdinand, fils de la blanche et lointaine Russie, cadre désintégré et SDF, nous mène par le bout du nez dans l’arène de nos relations humaines. Avec un goût certain pour le sens de l’esquive, des paillettes et du sang, les personnages nous rappellent à l’art de la tauromachie.

Mais qui est le Toréador ? Ce duel interprété par Bernard Laborde et Franck Dautais sera une nouvelle fois une introspection dans l’écriture de Jean-Marie Piemme, auteur que nous apprécions particulièrement pour son attrait aux choses du quotidien et pour l’emphase de la vie.

Voir Revue de presse   La Tempora du Grand Narbonne

PIÈCES D’IDENTITÉ, de Jean-Marie Piemme

Mise en scène : Bernard LABORDE

Scénographie et costumes : Mireille HUCHON

Avec : Bernard LABORDE, Mireille HUCHON

Un témoignage sur notre époque, vibrant, insolent et lyrique, une fable composite où toutes les histoires qui se racontent ne sont pas vraiment réelles mais servent à l’accomplissement d’un tout, comme autant de pièces d’un puzzle qui n’en finit pas de se constituer : le gigantesque puzzle de notre identité.

Ebauché à Bruxelles en 2001, puis créé au Théâtre Scène Nationale de Narbonne en 2010, ce spectacle met en scène des individus qui nous ressemblent, aisément reconnaissables, peut-être même médiatiques, et qui vacillent à la recherche de leur identité.

Sur des airs de « Sound 4 Elements » surgissent les souvenirs des personnages et des fragments de vie, intenses, uniquement liés entre eux par une logique poétique, en référence aux « fragments » de Roland Barthes.

« Pièces d’Identité » donne à entendre un théâtre actif, un théâtre nouveau, résolument tourné vers l’urgence de la chose à dire.

« Poésie brute, résonances résolument contemporaines : un moment terriblement quotidien et merveilleusement lyrique. » (L’Indépendant – Août 2010)

Voir Revue de presse 

LA FABULEUSE HISTOIRE DE SARAH BERNHARDT

Avec : Mireille HUCHON, Bernard LABORDE

Régie générale : Daniel RAVOT

 

A travers tranches de vie, anecdotes et témoignages, « LA FABULEUSE HISTOIRE DE SARAH BERNHARDT » nous raconte l’histoire d’une actrice et d’une personnalité hors du commun. Elle fascinait son public et ses extravagances l’avaient rendue unique.

Truffé de situations cocasses ou émouvantes, ce spectacle plein de tendresse nous invite à un voyage extraordinaire sur les traces de celle qui enflamma les scènes du monde entier et le cœur de spectateurs bouleversés.

Mais ceci n’est qu’un prétexte au jeu ! Tels des clowns lyriques ou des enfants sur un terrain vague, les deux comédiens sur scène nous racontent cette histoire à leur manière et réinventent la magie du théâtre, mieux, ils la provoquent !

Un hommage à l’extravagance, à la dérision et à la liberté d’expression, un magnifique moment dédié aux fantômes des théâtres et aux âmes des acteurs qui ont passé la rampe… Lumières ! Et que le spectacle commence !!!

Voir Revue de presse   En tournée

FLAGRANTS DÉLIRES, de Pierre Desproges

Avec : Bernard LABORDE

Bernard Laborde et le Théâtre de l’Entresort nous propose de revisiter les textes de scène de Pierre Desproges !!!

Au-delà de la délectation à entendre claquer les mots virtuoses et cinglants d’un auteur à la plume ciselée, il s’agit avant tout de donner à entendre ce que nous disait Desproges : Halte là ! Attention ! Restons humbles, et lucides ! En même temps avocat et partie civile, et « trop amoureux de l’humanité pour la supporter médiocre… », cet  « impertinent fantaisiste » explore avec une fausse naïveté le comportement pour le moins bizarre de cet animal pensant qu’est l’homme d’aujourd’hui. Il traque chez nous les grandes passions et y préfère les petits sentiments. Pour lui, l’homme n’est pas un loup pour l’homme, il est simplement ridicule et mérite mieux…

« Si je veux monter Desproges, aujourd’hui, c’est parce qu’il me semble important, plus que jamais, de donner à entendre les humeurs et l’humour d’un de nos derniers poètes virulents. Ne cherchant ni à imiter, ni à faire du « Desproges », je souhaite simplement comprendre, ressentir et interpréter un texte de théâtre, en adresse au public, le poing levé et la tête haute, et ainsi donner au texte de Desproges un écho supplémentaire. Un hommage, certes, mais tellement légitime. Seul en scène, et pourtant tellement accompagné, je pense à Bedos, à Coluche, et j’invite notre public à redécouvrir une écriture qui a laissé des traces, et du courage ; une sensibilité pleine de lucidité, en prise directe avec le monde d’aujourd’hui. » Bernard Laborde

Toute époque aura eu son « bouffon du roi », Pierre Desproges est de ceux-là.

Voir Revue de presse

PEPLUM, d’après Amélie Nothomb

Avec : Bernard LABORDE, Mireille HUCHON

Un héros du XXème siècle enlevé par une scientifique surdouée du XXVIème siècle, au milieu d’une société où le chômage n’existe plus, certes, mais où les castes sociales sont de nouveau à la mode ainsi que le pouvoir oligarchique dirigé par un être suprême…

Une rencontre entre «l’Homme de Néanderthal» et la «Femme du Futur» qui aura la force, la violence et la beauté d’une éruption volcanique et l’effet d’un Cocktail Molotov…

Ce Peplum contemporain, conte moderne et délicieux, est imaginé avec le cynisme, l’insolence et l’humour acide si chers à Amélie Nothomb. Les comédiens du Théâtre de l’Entresort essaieront de rendre hommage à son écriture avec une mise en scène surprenante où les séismes du Temps et de l’Histoire apparaîtront comme dans un rêve…

Une vision sans concession des dérives probables de notre société creuse et hyper hiérarchisée…

Voir Revue de presse 

MAIS N’TE PROMÈNE DONC PAS TOUTE NUE !, de Georges Feydeau

Mise en scène : Mireille HUCHON

Création sonore : Bernard LABORDE, Pierre BIRBA

Avec : Bernard LABORDE, Mireille HUCHON, Roland GIGOI

En 1892, Georges Feydeau est considéré comme un amuseur de génie. A trente ans, il a atteint le grand succès qui ne se démentira plus pendant toute une carrière au cours de laquelle il va renouveler le genre du vaudeville. Avec Feydeau, c’est la France profonde qui en prend un coup ! Les personnages qu’il décrit sont des caricatures : sanguins, tendres, rébarbatifs, cons, souvent naïfs, d’où le théâtre !!! Ils font naître les masques et les figures de ce qui s’appelle la Comédie humaine. Mais la naïveté de ses personnages sert souvent de prétexte à l’auteur qui  entend donner à ses pièces une certaine portée satirique. Les allusions à la réalité contemporaine ne sont pas rares et Feydeau n’hésite pas à étendre le champ de sa critique aux institutions et aux mœurs parlementaires qu’il  attaque  volontiers.

« Mais n’te promène donc pas toute nue ! » a pour sujet une agaçante manie dont est atteinte l’épouse du député Ventroux, manie qui risque de compromettre la carrière – toujours fragile – du parlementaire. Leurs discussions conjugales apparemment ordinaires prennent des directions totalement imprévues et il s’en dégage alors un comique irrésistible et une puissante impression de vérité quotidienne.

Marcel Achard disait de Georges Feydeau : « Ses pièces ont la progression, la force et la violence des tragédies. Elles en ont l’inéluctable fatalité. Devant les tragédies, on étouffe d’horreur. Devant  Feydeau, on étouffe de rire … »

C’est pour cette raison que, chaque saison, Feydeau est à l’affiche et que les plus grands acteurs le servent avec joie, pour le plaisir de tous.

Voir Revue de presse 

LES PRÉSIDENTES, de Werner Schwab

Mise en scène : Mireille HUCHON

Scénographie : Bernard LABORDE

Création sonore et régie : Pierre BIRBA

Avec : Bernard LABORDE, Mireille HUCHON, Marie DUQUÉ

Trois femmes en huis clos dans une cuisine président leur vie, bardées de certitudes et de phrases toute faites. Du bas de leur existence, ces « Présidentes » nous montrent le monde vu des profondeurs de la cuvette des toilettes et ça n’est pas triste !!!

Elles nous font basculer dans la farce, la fête des fous, dans un monde excessif et violent dont les traits sont si forcés qu’il est difficile de ne pas en rire.

Werner Schwab, auteur contemporain autrichien, est aujourd’hui considéré comme un des plus grands dramaturges d’outre-Rhin. Avec un humour franchement subversif et un goût certain pour la provocation, il bouscule les règles de la syntaxe et de la bienséance et construit un véritable théâtre populaire, mais un théâtre populaire qui règle ses comptes avec le peuple. Il ne prétend pas changer le monde, il oppose simplement des mots de violence à la violence du monde. Au bout du compte, il fait le travail du poète, il renouvelle la langue !!!

Âmes sensibles s’abstenir…

Voir vidéo Voir Revue de presse 

LA PETITE HISTOIRE, d’Eugène Durif

Mise en scène : Mireille HUCHON

Scénographie, création lumières : Bernard LABORDE

Avec : Bernard LABORDE, Mireille HUCHON

Très librement inspiré par l’œuvre de William Shakespeare, Eugène Durif imagine un père et une mère condamnés pour l’éternité à nous raconter l’histoire de leurs enfants, Roméo et Juliette. Dans une mise en scène où l’illusion et la simulation seront de mise, les parents de Roméo et Juliette devront donc jouer tous les autres personnages de la pièce. Un véritable plaisir pour les acteurs de pouvoir interpréter, en duo, des morceaux originels de l’œuvre du génie…

Voir Revue de presse 

LES DIABLOGUES, de Roland Dubillard

Avec : Bernard LABORDE, Mireille HUCHON

Deux personnages loufoques, au caractère de cochon et à la naïveté déconcertante, s’empoignent et s’expliquent à propos de tout et de rien. Le spectacle « Les Diablogues », créé en 2002 au Théâtre de l’Entresort à Gruissan, avait connu un immense succès. La tentation de le reprendre était trop grande… Initialement écrits pour la radio, ces « dialogues de diables » ont depuis longtemps fait le tour des théâtres, distillant partout rire et émotion… Le plongeon, le compte-gouttes, le gobe-douilles, etc…, autant de sketches à deux personnages, hilarants et d’une poésie irrésistible, servis sur le plateau du Théâtre de l’Entresort à Narbonne.

Voir Revue de presse 

ON NOUS PREND POUR DES CONS !, de Jean-Pierre Pélaez

Mise en scène : Bernard LABORDE

Scénographie et costumes : Mireille HUCHON

Création lumières : Bernard LABORDE, Pierre BIRBA

Avec : Bernard LABORDE, Mireille HUCHON

« C’est fou l’imagination qu’ont les hommes pour prendre les autres pour des cons !… »

Sans jamais se prendre au sérieux et avec moult démonstrations plus hilarantes les unes que les autres, le Théâtre de l’Entresort nous propose la reprise de « On nous prend pour des cons ! » de Jean-Pierre Pélaez, joué à guichet fermé depuis sa création en mai 2009.

Dans ce texte, écrit en 2008, l’auteur, illustre pourfendeur des idées reçues, manie le verbe et la satire sociale avec un bonheur rare. Marketing téléphonique, arnaques télévisuelles, politiciens véreux, syndicalistes ou psychiatres nombrilistes…, tout ce petit monde un peu trop sûr de lui passe à la moulinette pour finir dans un grand éclat de rire triomphant et salvateur.

Les deux comédiens, Bernard Laborde et Mireille Huchon, sont des habitués de l’écriture de Jean-Pierre Pélaez (on se souvient encore de « Embrasse-moi ! », sur le thème de l’infidélité, présenté pendant l’été 2007, avec son Ulysse retrouvant sa « tendre » Pénélope…) et ces deux-là ont décidé de faire de ce spectacle un véritable pied de nez à la grisaille ambiante, et c’est vrai que par les temps qui courent…

Des comédiens complices, des éclairs de lucidité, une énergie dingue : ce spectacle anti-stress devrait être remboursé par la Sécurité Sociale !

Voir Revue de presse 

ÉCHAPPÉE DU ZOO

Mise en scène : Bernard LABORDE

Scénographie et costumes : Mireille HUCHON

Création lumières : Bernard LABORDE

Avec : Mireille HUCHON

Depuis la Révolution française, pour symboliser la Liberté, l’Egalité et même la Fraternité, c’est la femme qu’on utilise : la Marianne républicaine à moitié nue sur les timbres poste, les pièces de monnaie, les monuments historiques… Mais la femme, qui est-elle vraiment ? un produit de consommation dans un monde en guerre économique ? une consommatrice malade obsessionnelle de son pouvoir d’achat ? un sujet tabou qui fatigue tout le monde ?

Ce brillant monologue tragi-comique donne quelques réponses et dénonce par son humour grinçant le statut de « femme objet ».

Devant cette comédie, cette bouffonnerie qui évoque le quotidien puis la révolte d’une jeune femme séquestrée, le public pleure de rire et d’émotion, oscille entre gravité et légèreté et se retrouve dans ces mères, ces épouses, ces maris et ces enfants évoqués par le personnage.

«A la fois décalée pour servir la farce plutôt que le morbide, et sensible pour immiscer le drame entre deux éclats de rire, la comédienne trouve le ton juste. L’ensemble émeut, surprend, interpelle…» / (L’Indépendant du 17 mai 2005)

Voir Revue de presse
TOP